Mi-octobre, je commence à me demander ce que je vais faire comme repas de Noël. Après le suédois, le noir&blanc et le tout « choux », j’avais envie d’un noël à l’Italienne.
Identifier les bons ingrédients
Dans mon frigidaire, il y a très souvent du jambon de Parme et du parmesan grâce à mon marchand italien du marché qui propose une large gamme de charcuteries et fromages. J’ai été très contente d’apprendre de nouvelles techniques et recettes avec ces produits. Mais avant de commencer par le menu, voici quelques astuces pour ne pas se tromper sur les produits : Pour reconnaître le jambon de Parme, il faut chercher la couronne et sous ce sigle se cache un jambon sans aucun additif, garanti de très bonne qualité. Mangeons en peu mais mangeons du bon !
Pour le Parmesan, il suffit de regarder la tranche si c’est écrit Parmigiano Reggiano vous avez le vrai parmesan élaboré selon une charte précise qui vous garantit la qualité. Si les prix diffèrent, on trouve du parmiggiano Reggiano entre 15 et 50 euros le kilo, c’est sur la durée d’affinage entre entre 18 et 48 mois (la moyenne étant 24 mois, deux ans pour élaborer cette merveille) et sur le producteur et le soin qu’il apporte à l’affinage que vient la différence. Le reste est sous contrôle de l’AOP et les ingrédients du départ restent les mêmes pour tous et sans additifs. Un menu de réveillon à l’Italienne
Les règles du repas de Noël à l’italienne
Apéro et antipasti
En antipasti le chef nous a proposé « le souvenir d’un panini »,
soit une foccacia à la mousse de jambon. Je ne connaissais pas l’astuce consistant à laisser tremper du jambon dans de l’eau pendant 48 heures pour parfumer une mousse.
Le chef a utilisé la même astuce pour sa Tartelette au Parmesan en laissant cette fois tremper du parmesan pour parfumer la mousse. Le trait de vinaigre balsamique véritable, introuvable dans le commerce rend cette tartelette inoubliable.
Pasti et plat principal
Pour le plat, nous avons eu une rosa di Parma, du veau roulé avec du jambon de Parme avec une sauce au truffe et Porto et servi avec un risotto très crémeux au Parmesan. Le chef nous a livré son secret pour réussir le risotto. Il ne faut pas mettre les oignons au départ, ils donnent un goût amer quand ils sont trop cuits, il est préférable de faire un beurre blanc avec les oignons et de mélanger à la fin avec le parmesan. A tester !
Les desserts et le glouglou
Avec tous ces mets nous avons bu un vin italien « frisante » (légèrement effervescent) un « Lambrusco secco » très agréable. J’ai maintenant des pistes pour réaliser mon repas de Noël. Merci au chef Michel Magada, à l’AOP Prosciutto di Parma et Parmigiano Reggiano et à l’agence Fort et Clair pour cette belle découverte.