Grâce à Kitchenaid et à son agence de presse j’ai eu la chance de participer à une démonstration (en compagnie d’autres blogueurs que j’ai toujours plaisir à voir, Adèle, Dorian, Silvia, Anne, Mercotte, Sandrine, Cathy, Réquia, Sandra et des nouveaux que je découvre) du talentueux Thierry Marx (accompagné de son équipe discrète et au combien efficace) dans le Foodlab de la rue Bouloi à Paris.
Kitchenaid nous a présenté sa gamme de gros appareils ménagers, de la cloche sous vide au Schock freezer en passant par les fours vapeurs. Et là j’ai tout de suite pensé à ma découverte récente de la façon dont les journalistes évaluent les différent systèmes vidéos. Mon homme veut s’équiper d’un écran plat avec plein d’enceintes partout. Alors, j’en viens au fait dans les critères d’évaluation des différents systèmes vidéo, il y a le « WAF » spécialité anglo-saxone de tout acronimyser ; allez je vous fais le décodeur le WAF = « Women Acceptance Factor ».
Tout ça pour dire que pour la colonne (four vapeur + cloche sous vide+ Shock freezer) proposée par Kitchenaid mon WAR n’est pas loin de 8/10 (la réserve est sur le prix, toute Women que je suis, j’ai le soucis du budget et l’encombrement, ma cuisine n’est malheureusement pas extensible) mais que le MAF (Men Acceptance Factor) n’est plus du tout aussi bon, plutôt 1/10. Mais ce que femme veut femme a… hum, pas toujours, on peut toujours espérer… Silvia est prête à tout. En attendant pour faire monter la note du WAF ou du MAF (il y avait des hommes parmi nous Dorian et Marc par exemple et j’imagine que leur WAF n’est pas aussi bon que le mien), Kitchenaid a trouvé un ambassadeur très convaincant en la personne de Thierry Marx qui, démonstration et dégustation à l’appui nous a régalé de 5 recettes innovantes. On ne dira pas que ses recettes sont « moléculaires » mais juste sorties de son imagination et construites avec sa culture culinaire héritée de sa grand-mère et de ses voyages. Le fil conducteur de la démonstration du chef, outre l’humour et la dérision, était la cuisson à la vapeur. Méthode très prisée en Chine et qui ne fait pas franchement partie de la cuisine française si ce n’est pour son côté « régime ». Son sandwich (est-ce encore un sandwich ?) au Pastrami nous renvoie à cette cuisine juive qui disparaît malheureusement doucement (fermeture possible du Katz à New York) mais revisité par Thierry Marx ça vaut le détour un vrai plaisir gourmand. Pour la recette allez sur lire le billet de Débo du blog des Agapes.
L’huitre est magnifiée quand on mange tout de l’huitre sauf sa coquille, de l’eau au pied, le tout dans une écume blanche, surmontée de betteraves et de pousses de Chiso.
Sachez aussi que le bœuf carotte prend un autre visage quand il est cuit vapeur et parfumé à la noix de coco.
Et quand on passe au dessert, j’en oublie de faire des photos pourtant le dessert pain d’épice mousse à la passion valait le détour moi qui ne suis pas fane de pain d’épice. Heureusement que je n’ai pas oublié de photographier le gâteau soyeux au chocolat, sa mousse très légère à la noix de coco et son caramel framboise vinaigre balsamique (ce caramel m’est resté en tête un vrai régal).
Bref j’ai passé un très agréable moment et je vais tenter de faire monter la note du M.A.F. …
En attendant quelques photos autour de la démonstration, admirez l’art d’utiliser l’azote, les meringues fruit de la passion azotées m’ont bluffées :
une journée haute en couleurs et en rencontres !!!
Très chouette journée, vous avez du apprendre plein de choses !
je pense refaire ma cuisine dans les 5 ans (il faut économiser longtemps pour ce type de merveilles) voilà de quoi me faire rêver.