Catherine me parle depuis longtemps de cette tarte. Je m’y suis essayée sans recette, à l’inspiration mais je n’étais pas convaincue. Alors voici sa version, la vraie celle de la cuisine Ch’ti de Catherine. Maintenant il ne me reste plus qu’à la faire en suivant les proportions et vous devriez essayer aussi !
Vous avez déjà entendu parler de ce fromage ?
Un fromage au fort bouquet, à l’odeur franche et caractéristique originaire d’un petit village du même nom, situé au cœur du parc naturel régional de l’Avesnoisprès de la frontière belge. (pour en savoir plus clic ici)
Les moines de l’Abbaye de Maroilles ont inventé la « merveille de Maroilles » il y a un miller d’années.
Si le Maroilles est parfois dégusté par les gens du Nord sur une tartine trempée dans du café noir au petit déjeuner (cf. la scène du p’tit déj de bienvenue chez les ch’tis), je préfère vous faire découvrir sa saveur corsée en vous proposant la tarte au Maroilles de ma grand-mère.
Ingrédients:
– 150 gr de farine
– 1 œuf
– 50 gr de beurre salé (1 pincée de sel)
– 1 sachet de levure de boulanger
– 1 cc de sucre cassonade
– beurre fondu
– 200 gr de Maroilles
– 200 gr de crème fraiche
Recette :
Délayez la levure dans un verre de lait tiède sucré à la cassonade, laissez reposer 5mm,
Mélangez la farine à une pincée de sel (vous pouvez utiliser du beurre salé), ajouter l’œuf entier le beurre que vous aurez fait fondre, la levure et mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Laissez monter la pâte plus ou moins 1 heure à l’abri des courants d’air.
Etalez la pâte dans une tourtière légèrement graissée.
Enlevez la croute du Maroilles, coupez le en fines tranches dont vous garnissez le fond de tarte, nappez de crème fraiche.
Enfournez à four chaud 170° pour un trentaine de minute.
C’est prêt à déguster en entrée ou en plat du soir accompagné d’une salade.
P.S. : prévoir un petit déodorisant d’intérieur (la lampe berger est super efficace !).
c’est excellent, j’en ai gouté une fois, j’ai adoré!
ça doit être bon…. Je vais tester, c’est sûr !
Bonjour Catherine,
Je suis ch’ti itou de Marpent à coté de Jeumont.
je me suis moi aussi exilé dans le sud ouest (Saintes) Charente maritime.
Cela fait longtemps que je cherchait cette recette ainsi que celle des couilles de suisses que me faisait ma grand mère et ma mère qui ne sont plus là.
Je vais essayer cela rapidement, et reviendrait vers toi pour te dire si ça a fait tilt dans mes souvenir.
Michel