On ne va pas jouer les mystères trop longtemps, vous l’avez vu, c’est une tomate !
Dans la série mes trouvailles du marché de Royan, j’ai trouvé des tomates dites « calabash pourpre ». Ni une ni deux, c’était la tomate à avoir pour ce mois violet. Le pourpre n’est là qu’en reflets mais cette tomate est délicieuse, douce et fruitée, elle est parfaite pour une salade toute simple ou la tomate est la reine.
Depuis quelques années on voit de plus en plus de nouvelles, qui sont de anciennes variétés, revenir dans nos assiettes. Et avec ces variétés, la gamme des couleurs s’agrandit et je peux placer de la tomate dans mes recettes à d’autre moment que le mois de juin (mon mois rouge). Plus fragiles que la tomate grappe ou que celle que l’on trouve insipide toute l’année, elles nous donnent un peu plus de garantie de « proximité » et de bio que leurs consoeurs rouges et brillantes. Avec les couleurs différentes, ces tomates nous font découvrir des textures différentes, plus ou moins fermes et plus ou moins juteuses et surtout des saveurs plus subtiles. Oserais-je dire que l’on retrouve les goûts de nos enfances que je ne sais pourquoi tout le monde sublime avec les yeux du souvenirs ? Je pense surtout que ces tomates étant produites de manière plus confidentielles et plus locales sont cueillies mures et poussent « naturellement », pas or sol. Il ne faudrait pas qu’elle deviennent trop « tendance » . La production risque de s’industrialiser et encore une fois, nous serons à la recherche du goût perdue de la tomate cueillie à point.
Et ma calabash alors, celle là reste rare, c’est la tomate du jardinier avisé. Alors pour la déguster à sa juste valeur, je l’ai tout simplement préparée en salade avec du chèvre frais émietté, le basilic thaï pourpre, une très bonne huile d’olive, du sel et du poivre. Les assiettes sont revenues propres et à ce moment j’ai ressenti le plaisir d’avoir retrouvé ce goût des BONNES TOMATES.
Espérons que nos enfants auront la chance de continuer de vivre avec ce goût.
moi j’apprécie cette recette