Le poivron, encore un légume qui fait partie intégrante de ma culture et de nos traditions familiales.Pour nous ils doivent être des poivrons grillés parfaitement, puis on les sert en salade ou on les cuisine dans de nombreuses recettes.
Depuis que je suis petite, chez moi, on se dispute pour ne pas se lever aller tourner les poivrons grillés sur le barbecue … Mais comme tout le monde les aime et il y en a toujours un qui se dévoue.
Le problème du poivron, c’est qu’il est difficile à digérer quand il est cru. Pourtant, rien de tel qu’un beau poivron rouge, vert ou jaune pour réveiller une salade. Les nordiques l’adorent en décoration et le mange souvent comme une crudité en quantité infime.
Les gens du sud qui en ont beaucoup plus, l’utilise plutôt cuit.
Alors pour les poivrons je vais revendiquer mes origines du sud le passage de ma famille par l’Algérie et le Maroc a laissé des traces dans notre façon de cuisiner.
Je n’ai pas de « canoun » (barbecue marocain ou algérien) mais j’arrive à faire mes poivrons dans un Weber, n’importe quel barbecue fait l’affaire. La cuisson du poivron permet de finir les braises. Et pour ceux qui n’ont pas de barbecue, il reste le four mais il manquera le petit goût de fumé. Une de mes copines les fait au grille pain, les vieux qui se mettent sur le gaz, c’est pas mal aussi.
Alors comment on les fait ces poivrons grillés ? C’est vraiment simple.
Tout d’abord il faut les laver. On les met sur un barbecue (four ou grille-pain à gaz) , on attend que la peau noircisse franchement et on les retourne.
Puis il faut les laisser dans du papier journal pour qu’ils refroidissent. Quelques heures après, il suffit d’enlever la peau grillée et les graines à l’intérieur pour avoir des poivrons prêts à être cuisiner de multiples façons…
En lamelles, juste arrosé de vinaigre balsamique, du sel et une gousse d’ail hachée finement « version diet », et pour une salade juive, on remplace le vinaigre par l’huile d’olive.
je le fais au four… je n’ai pas de barbecue!
Ma fille mange les poivrons comme on mange des bonbons. Si j’en épluche un, systématiquement, elle m’en pique un morceau, cru et nature… et si je la freine pas, elle peut le manger en entier. Je cuisine souvent des poivrons mais je ne prends jamais la peine de retirer la peau.
A défaut de canoun, on peut aussi les faire griller au chalumeau ! Moins poétique, mais efficace !
une autre methode
On peut aussi envelopper les poivrons en papillotte d’alu, « couture » vers le haut pour eviter que le jus s’echappe, et les oublier ainsi 30-35 mn dans un four chaud.
ca evite de devoir les surveiller et les retourner. et une fois tiedes et tout juste sorti de leur emballage, la peau se retire tres facilement aussi.