Au marché, chez mon poissonnier dès que je vois un poisson que je ne connais pas, j’essaye. Aujourd’hui il y avait des « orphies », une sorte d’anguille à la tête d’espadon. Et nous voilà à discuter avec les co-clientes du poissonnier. Elles ne se sont pas risquées à goûter ce poisson et je leur est promis de leur donner mon avis pas blog interposé. C’est donc pour elles que je rédige vite fait ce petit billet sur l’orphie. Il y avait la dame aux ormeaux, encore une expérience à vivre ce sera pour une prochaine fois, je n’aurais pas le temps de les préparer la semaine prochaine et il faut attendre pour pouvoir déguster ces bestiaux. Quand à la dernière je suis partie avant de savoir ce qu’elle a choisit mais nous nous retrouverons sur le marché j’en suis sure.
Et alors ces orphies, ce sont de très beaux poissons avec une peau aux multiples reflets bleutés et gris qui semble être de la même famille que les maquereaux et les sardines. Pour le côté scientifique un petit tour chez Wikipédia ici. Mon poissonnier a enlevé la tête alors j’ai trouvé cette très belle photo ici :
Mais ce qui est le plus amusant c’est quand on les ouvre, leurs arrêtes sont vertes et d’ailleurs il vaut mieux parce qu’il y en a beaucoup des arrêtes, j’ai eu le droit à une mini grève à la maison et il a fallut que je prépare les filets pour mes goûteurs délicats. Ceci dit nous en sommes venus à bout.
Je ne conseille pas de faire ce poisson avec des invités mais le goût est intéressant. Surtout que je l’avais relevé avec une petite marinade au citron et aux épices secrètes. Et pourquoi secrète parce que provenant du Vietnam, un sel épicé aux crevettes une sorte de saté relevé ! Encore un cadeau de ma copine qui y réside en plus du livre Cuisine passion. Je suis gâtée …
Ces orphies après avoir subit l’attaque acide et pimenté de ma marinade se sont retrouvés sur le barbecue, 5 minutes de chaque côté avec un feu en fin de vie pas trop chaud. Puis dans nos assiettes et cela fut la découverte de ces arrêtes graphiques et une bataille désordonnée pour pouvoir les déguster.
J’aurais peut-être eu plus de succès avec les ormeaux, mais financièrement je m’en sors très bien.
Moralité si vous en trouvez sur l’étal de votre poissonnier et que vous n’avez jamais gouter, je vous conseillerais d’essayer. Si vous connaissez, je vous conseillerez plutôt les ormeaux.
Jamais rencontré d’orphie à Lyon, et j’ignorais même qu’on pouvait les manger.
Amatrice comme toi de l’inconnu, j’ai déjà goûté ces étranges poissons et cela avait une saveur très particulière de poisson séché qui ne m’a pas du tout plu.
ah, enfin une tête connue !
Pas de mérite, j’ai un ami qui pêche en amateur du côté de Saint-Malo et qui,de temps en temps, nous offre le produit de sa pêche.