La corne de cerf ou le quiproquo culinaire
Ma nouvelle catégorie
Étrange a la même racine qu‘étranger et c’est vrai que souvent les nouveautés que l’on découvre ici et ailleurs sur la blogosphère viennent souvent de l’étranger. Je suis la première à me lancer dans des croisades impossibles pour trouver le truc que j’ai gouté dans je ne sais quel restaurant. Comme le yuzu ou les produits que je ne connais pas et que j’ajoute dans mon caddie sans sourciller. Ou alors comme ce que je vois sur des blogs comme ce Matfoul qui m’a bien intrigué chez Esther . Sans oublier, mes lectures dont ce livre : « la Suède à dos de cuillère » dont j’ai lu chaque ligne avec délectation.
J’ai donc crée cette nouvelle catégorie qui je crois va vite se remplir.
Pour en revenir au livre de cuisine suédoise, gentiment été prêté par un collègue de mon mari, une des choses qui m’a le plus intrigué c’est la corne de cerf.
Connaissez-vous la corne de cerf ?
J’avais lu très vite la recette de petits gâteaux à la corne de cerf. J’ai une mémoire très sélective et je n’avais retenue que deux choses. le nom du produit « corne de cerf » et que la cuisinière Christine Arguenaud avait été un peu déçue sur la réalité de ce produit . Sur ce, je suis partie en vacances.
Pour notre voyage en Asie, nous avons une escale d’une demi-journée à Hong Kong. Dans le guide touristique que j’ai consulté, ils parlaient de la rue des boutiques de médecines chinoises dans laquelle ils vendaient de la corne de cerf.
Bien sur, j’ai organisé un détour par ce charmant coin. Je suis bien sur entrée dans une échoppe remplie de produits étranges. Me voilà demandant de la corne de cerf sans avoir aucune idées de la façon de le dire en chinois et en anglais. J’ai donc mimé le cerf avec ses cornes sans avoir peur du ridicule. Le vendeur m’a trouvé une petite boîte de derrière le comptoir avec un étrange sourire.
J’ai donc embarqué ma petite boîte me promettant d’essayer cette recette de petits gâteaux suédois à la corne de cerf.
Le temps a passé et j’ai enfin trouvé le temps de faire la recette. Je me suis arrêtée aux ingrédients et à la méthode. Mais le produit acheté était sous forme de pilules et non pas de poudre, c’est pourquoi je les ai écrasées et ajoutées à la pâte.
Le quiproquo à la CookingOut
Les petits gâteaux ont disparus très vite, trop vite, les enfants sont venus chacun à leur tour me demander d’en refaire, maman ils sont trop bons, c’était comme une sorte d’addiction à se battre pour les derniers restants !
J’ai commencé à m’inquiéter, j’ai goûté et en effet ils étaient à mourir avec une envie irrésistible d’en reprendre encore et encore. La réalisation de l’expression : « ils mettent un produit spécial pour qu’on en reprenne ! ».
En attendant, je finirais mes pilules dans ces petits gâteaux jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Nous n’avons eu aucune effets secondaires, juste l’envie d’en reprendre !! Peut-être tout simplement le côté aphrodisiaque de ces petites pilules.
Je ne connais pas … ça m’intrigue, ça m’intrigue!
DECOUVERTE …
Bonjour Beaucoup de découvertes….super rubrique…et blog ….cordialement Brigitte
Si tu veux continuer à découvrir des plats de l’étranger tu peux venir faire un tour chez moi, je découvre un peu plus chaque jour les secrets de la cuisine allemande! Bonne soirée
Ben toi alors, tu es une aventureuse, tu n’as pas peur et la chute m’a fait éclater de rire des testicules et non de la corne …
Sacrée aventure ! Je te jure que le maftoul ne contient aucune substance addictive.