Mes bonnes adresses napolitaines et comment s’en sortir dans les restaurants italiens. Le Naples salé
Les menus italiens des restaurants sont toujours présentés de la même façon. On commence par les antipasti, les primi piatti, les secundo piatti avec leur conturni puis le dolce.
Et la pizza dans tout ça ?
On dit que la pizza est née à Naples et c’est vrai qu’elle y est omniprésente. C’est plus un plat du soir, il fait sûrement trop chaud pour allumer le four en plein midi.
Suivant les lieux, elles changent de noms mais au final on retrouve les classiques. Nous n’en avons pas mangé que des bonnes malheureusement, Naples ne protège pas de l’attrape touristes. La pire fut celle prise au Trianon par dépit. Nous y avons atterri après une longue marche qui devait nous permettre de goûter a l’institutionnelle pizza de San Michele. Mais la queue interminable, la fatigue et la chaleur nous ont conduit dans cette mauvaise pizzeria.
Antipasti
Nous avons fait des orgies d’antipasti, très souvent à base de poissons et de fruits de mer, frits, en salade, mitonnés. Il est possible de faire un repas avec les antipasti della casa mais c’est la surprise. En effet, parfois c’est carrément trop et d’autres fois un peu chichiteux, je vous conseille de regarder sur les tables voisines avant de commander.
À Naples, dans les antipasti il y a toujours des fritures, des arrancini (boulettes de riz farcis de mozzarella) , des croquettes de purée de pomme de terre et parfois de la pâte à pizza en beignet. Sur les hauteurs de Naples, au Vomero, le quartier nouveau de la ville, vous trouverez une institution qui ne désemplit pas : friggitoria .
C’est dans la tratoria Pignata taverne qui ne paye pas de mine recommandé par notre hôte du b&b Gigi et qui n’est pas dans les guides que nous avons dégusté les meilleurs antipasti. Réservez les tables sont prises d’assaut dès 19:30.
Adresse de la A Pignata
Vico Lungo Geiso, quatieri Spagnoli 081.03.83.437
Primi piatti
C’est dans cette catégorie que l’on trouve les pâtes. Dans les bonnes maison, elles sont cuites à la dernière minute donc il faut savoir qu’il y aura entre 10 à 20 minutes d’attente avant d’avoir le plat à table. C’est souvent frustrant parce que les doses ne sont pas suffisantes pour les prendre en plat unique et trop importantes pour se taper un secundo piatto juste après.
Il faut savoir regarder dans les assiettes des autres pour bien commander. La pasta que l’on a retrouvé sur toutes les cartes sont celles à la « sorentina » région autour de Naples, à base de tomates les pomodori plus ou moins cuisinées, de mozarella plus ou moins fumée (fumée elle devient Provola), et de basilic plus ou moins présent.
Les autres pâtes sont plutôt à base de fruits de mer, moules ( cozze), palourdes (vongole) , crevettes (gamberi ou gamberini pour les plus petites), … La pasta qui nous le plus surpris fut une pasta alle tonno fresco e limone (au thon et citron) avec les zestes de citron, parfaites et subtilement parfumées.
C’est à Procida au « Crescenzo » que nous avons découvert ces pâtes.
Au restaurant Crescenzo Hotel Ristorante Via Marina Chiaolella 33, 80079 Procida, Italia
Secondi piatti
J’aime autant vous dire que nous n’en avons pas souvent pris. En effet, c’est généralement le plat le plus cher et comme nous avions une forte appétence pour les antipasti et les pasti cela allait très bien. Mais nous n’avons pas toujours résisté et nous avons parfois pris des poissons à la « brace » (grillé) de préférence à frit. Nous n’avons jamais été déçus le poisson est super frais, il y a encore nombre de pêcheurs sur les îles et à Naples même qui vendent leur production sur les ports.
Attention cependant, les poissons frais sont vendus au 100g, vous choisissez la bête et la douloureuse vient à la fin. Préférez l’espadon (pesce spada) ou les calamars qui sont vendu au plat et sont souvent très bien préparés.
Nous n’avons jamais vu de poulet sur les cartes des restaurants napolitains, très peu de viande sauf du lapin qui s’est avéré délicieux. Cette viande est très appréciée des italiens et cuit à la tomate nous en gardons un très bon souvenir.
Une autre spécialité napolitaine qu’il ne faut pas rater est la « zuppa de cozze ». C’est dans un restaurant recommandé par Mauro le dernier gantier Napolitain dont je vous reparlerais, que nous avons découvert cette soupe de moule.
Restaurant installé dans les escalier de la ville, rempli de locaux et qui débite les zuppe à grande vitesse pour le bonheur de tous. Ce n’est pas vraiment une soupe, les moules et autres fruits de mer sont cuits dans un bouillon un peu pimentés puis verser sur des friselle (des tranches de pain dur, spécial pour les marins qui les mouillaient à l’eau de mer et les agrémentaient avec ce qu’ils pouvaient) qui absorbent le jus des fruits de mer.
Notre adresse pour la zuppe di cozze est :
Da Corrado, Via Michele Tenore 37, 80137 Naples, Italie
Contorni
Sur les cartes c’est à ce moment que vous trouverez les légumes. Il y en a dans les antipasti mais c’est souvent très huileux. Je reste très étonnée de ne pas trouver plus de salades et de légumes sur les cartes des restau. Il y a pleins de vendeurs de légumes partout, des boutiques très bien achalandées et toujours appétissantes. San compter tous les producteurs qui vendent dans la rue sur leurs triporteurs. C’est la première fois que je réalise ce manque de légumes parce que les autres fois que nous sommes allés en Italie nous louions des maisons et c’était moi qui les cuisinais. Dans les restau, il faut les chercher dans les contourni et les antipasti et j’avoue avoir été souvent déçue par l’insalata mista.
Le dolce
Pour les dolce, je vous invite à lire mon billet précédent sur le sucré. Et pour ceux qui veulent joindre la gourmandise à la baignade, nous vous conseillons : Hostaria La Vela . Un restau de plage, attention les endroits pour se baigner à Naples ne sont pas facilement accessible et il faut viser une baignade entre 9:00 et 18:00 si vous voulez trouver une plage privée (à peu près les seules accessibles). Nous avons trouver un lieu ou l’on peut se baigner gratuitement et où je vous recommande de vous attarder pour un repas. C’est au bout du bus 140 et à l’avant dernière station vous trouverez un petit bus bleu qui vous descendra jusqu’à la mer.
Attention l’Italie réserve d’autres surprises à suivre sur mon blog.
C’est vrai que c’est un peu compliqué au début les cartes italiennes quand on ne connait pas… Merci de d’être sacrifiée pour nous expliquer!…)
Merci de ces pittorèsques commentaires qui nous mettent l’eau à la bouche. Pour en savoir plus sur la cuisine « populaire » Napolitaine, un lien fort utile: http://www.mangiarebene.com/accademia/regionale/la-cucina-napoletana_IDa_2048.htm oú la plupart des plats que la page mentionne offrent un lien direct vers la recette. En italien, mais se comprend facilement (chaque plat Napolitain est « traduit » à l’Italien, comme par example `Mpepata `e cozze devient Zuppa di cozze… son nom original annonçant d’avance la présence du poivre -pepe nero- dans le bouillon). Miam! Restent deux commentaires à venir (sucré et salé pour l’instant) que je vais lire avec intérêt, mais je tenais à parler du café à Naples, exquis et… du pain, presque toujours artisanal (plus le quartier est populaire plus le pain est divin). Deux plaisirs simples mais tellement banalisés dans les grandes villes. Baci. PS: La mauvaise pizza au Trianon, OK… et les bonnes où? Re PS: pour suivre la cuisine dans la région Napolitaine, le blog de Monica Piscitelli http://campaniachevai.blogspot.com.es/ et ses contributions et autres articles sur le wine blog http://www.lucianopignataro.it
je garde un souvenir ému des plats mangés à Naples. nous avons mangé de très bonnes pizzas en suivant les conseils du guide du routard. mais c’est surtout pour les desserts que je craquais notamment le baba au rhum