Chroniques d’une mort annoncée … celle de la petite fleur bleue

Que faire avec de la bourrache fanée?

La fleur bleue de la bourrache n’est plus. Dans mon jardin la plante fait vraiment pâle figure mais avant de disparaître voici son dernier sursaut. Je vous raconte une petite histoire créée au grès du weekend.

Rappelez vous en Août, j’étais très fière d’exhiber la bourrache de mon jardin. Je l’avais plantée en petits pots puis arrosée avec amour, replantée et admirée dès que les premières fleurs sont apparues.

J’avoue les fleurs sont apparues dès la fin juin et j’en ai surtout parlé en Août puisque la bourrache est bleue. Elle a donc une grande place dans mon mois bleu, le mois d’août comme dans ce  tartare et cette  salade de pommes de terre.

A mon retour de vacances, plus de fleurs bleues, une bourrache en berne à moitié fanée.

Puis voilà que je tombe sur un billet de la cuisine du jardin « Lugar do Olhar Feliz » qui propose de faire du vin de bourrache avec les sommités défleuries. Il ne m’en fallait pas plus pour me lancer dans la récolte.

Mais comme j’avais aussi promis à Florence de Comme un avant goût de lui envoyer des graines, j’ai partagé. Florence n’a pas de bourrache alors qu’elle a un superbe terrain et un superbe blog aussi aux photos enchanteresses que je vous invite à visiter. Me voilà donc à ramasser les graines et les sommités défleuries et de patiemment séparer les graines. 

Le vin de bourrache

Donc vendredi soir j’ai fait la recette du vin de bourrache en suivant scrupuleusement les consignes d’Olhar Feliz. Puis, le lendemain j’ai filtré mon vin et récupérer les sommités défleuries qui avaient passées une nuit dans le vin blanc.

Je n’allais pas jeter ces derniers restes de ma bourrache dont je suis si fière .

J’avais le projet de faire des filets de colinot et des moules à la plancha sur le BBQ.

Les sommités de la bourrache fanée au vin blanc ont donc rejoint le persil et l’ail qui devait accompagner mes poissons cuits au BBQ.

J’ai emmené le vin blanc comme apéro chez des copains le dimanche midi et je ne peux pas dire qu’il a eu un franc succès. Le goût est original très iodé, presque du vin d’huître.

Personnellement, j’ai trouvé le goût intéressant et riche mais pas facile à apprécier brut. Il aurait fallut préparer des mets en adéquation, peut-être un tartare de poisson comme celui là.

En revanche, les moules à la plancha et le colinot ont été réveillés par les sommités défleuries marinées au vin blanc et nous nous sommes régalés. Tout juste posés sur une plancha bien huilée et recouvert du mélange bourrache, persil, ail, jus de citron et huile d’olive, les moules et les filets ont été cuits au smoke, c’est à dire avec le couvercle du BBQ.

C’en est fini pour la bourrache pour cette année. Je conserve des graines pour exploiter de nouvelles recettes l’année prochaine. En effet, je n’oublie pas l’idée de beignets de fleurs de bourrache comme me l’a suggéré Mamapasta toujours de bons conseils …