Certains alcools ne s’apprécie que localement mais on a tendance à toujours vouloir ramener dans ses valises, comme le Pineau des Charentes, le schnaps de Suède et les digestifs de montagne tel le Génépi ou la Chartreuse. Après ils encombrent le bar et vieillissent gentiment sans que personne n’y touche. En ce qui concerne la Montagne, le Génépi et la Chartreuse sont souvent salvateurs, à petites doses j’entends, pour digérer les plats roboratifs spécial ski, bourré de fromage, de lardons et de pommes de terre. Pendant ces vacances j’ai redécouvert la Chartreuse avec plaisir, sa belle couleur verte clair m’a donné envie d’en parler pour annoncer le mois de mars chez Cookingout. Mars est vert clair chez Cookingout parce que cette couleur annonce le printemps doucement ou les premiers bourgeons se précisent, ou les premières fleurs du jardin font leur apparition, narcisses, jonquilles et tulipes.
La chartreuse est verte puisque cet alcool est fait à base de plantes qui poussent difficilement sur les pentes arides des alpes macérées dans des marcs de merlot et de Cabernet du Bordelais (source livre cité sous dessous « le vert 10 façon de le préparer). La recette serait détenue par Les moines de Voiron. Dans le livre : « le vert, 10 façons de le préparer » de Frédérick,e. Grasset Hermé aux éditions de l’Epure, l’auteur se rappelle avec enthousiasme d’une Chartreuse de 1948 oublié par des moines à Tarragone lors de leur exil. J’avoue qu’après avoir relu cette page, j’ai dégusté ma chartreuse différemment et j’ai eu envie de l’utiliser autrement. Je ne suis pas sure que la bouteille ramenée et laissée dans le bar de la maison restera longtemps abandonnée. J’ai trouvé une petite recette qui a fait l’unanimité à la maison. A suivre.