Quand j’ai vu le petit jeu de Minouchka, j’ai réalisé que les épices avaient colonisé ma cuisine et ma vie !
Autrefois, c’est en autre pour les épices que les européens ont colonisé les terres lointaines. Et quelle énergie a été consommée pour trouver ces trésors qui ont transformé le contenu de nos assiettes depuis le moyen âge!
Je vous ai déjà parlé de ma cuisine rouge ferrari (lors de mon mois rouge) que j’ai depuis mon installation en maison. J’ai poussé les murs, tout transfomé le rez de chaussée de cette maison pour avoir une grande cuisine pleine de placards, lumineuse et spacieuse. Dès le départ, le placard a épices était prévu, en hauteur _je suis une grande duduche_ et au dessus du plan de travail ; il me fallait un accès facile.
Mes épices viennent du Vietnam, du Maroc, d’Algérie, du Liban, du passage Bradi (grande source), des magasins bio, de la rue Bleue (je ne me rappelle plus le nom de la boutique), des boutiques chinoises ou japonaises, d’Aix en provence et certaines tout simplement du super marché ou du marché à coté de la maison. Pour celles venant du Vietnam, leur nom est en vietnamien et pour la plupart je ne sais pas ce que c’est mais je fais à l’instinct, je goûte et j’ajoute au gré de mon humeur. Pour moi, les épices ont une définition très large, j’y mets les fleurs séchées, les herbes, les sirop de fruits ou de fleurs.
En arrivant dans cette maison, j’avais déjà pas mal de choix, plutôt des épices du maghreb, c’est culturel et quelques épices utilisées dans le nord . Bien sur, il y avait du soja et quelques étrangetés d’Asie (étrangetés pour l’époque). Et subrepticement, de nouvelles épices sont arrivées, cadeaux de personnes très bien intentionnées qui savaient que je trouverais une idée pour les utiliser ou achat occasionnel au gré de pérégrinations à l’étranger ou dans des boutiques spécialisées. Mais la colonisation est arrivée depuis que je fréquente les blogs de cuisine (environ 3 ans) et depuis que j’ai ouvert mon blog, je ne sais plus ou les mettre, le placard à côté du placard à épice a du être vidé pour recevoir des boîtes à épices :
le panier à ail et oignon héberge les épices qui n’ont pas encore trouver de pot à leur mesure, la desserte pour les fruits et légumes est envahi de fleurs séchées :
Je ne sais plus non plus tout ce que j’ai et je suis obligée de tout sortir pour trouver celle que je pense avoir, mais cela me permet de trouver de nouvelles combinaisons en tombant sur une épice à laquelle je n’aurais pas pensé. Bref, vous voyez mon petit bazar personnel.
Une chose est sure, je ne sais plus faire la cuisine sans ajouter mon grain d’épice, elles ont colonisé ma cuisine rouge et ma cuisine tout court. Je dois vous avouer que certaines fois après des essais un peu trop « spaces » et répétés mes cobayes préférés me supplient de leur faire un plat normal, une recette basique sans aucun adjuvant. Alors je laisse mes épices se reposer pour un ou deux repas, puis j’y retourne comme aimantée. Mes cobayes préférés commencent à être très doués pour les reconnaître et je suis assez fière qu’ils soient capables de goûter de tout, épices, légumes et fruits.
Quelques recettes épicées :
Les 3 céleris et leur sauce thaî.
Tendance top de l’été suédois : le gravadlax grillé d’Erik
Brochettes de thon parfumées à l’asiatique
Quand le kiwi devient marocain
Jeu, set et matcha pour une crème très légère
Et pour conclure, si je dois changer de cuisine un jour, je mettrais un placard encore plus grand, maintenant je suis adict !
Je suis ravie de partager cette passion pour les épices avec toi, on sent vraiment que tu les aimes et leur attribue une grande place dans ta cuisine. Tout comme toi, il faut que je mette mon grain d’épice dans n’importe quel plat, recette même la plus simple et classique. Je vais voir tes recettes..à tout de suite.
En effet !depuis les blogs moi je dois trouver de la place supplémentaire pour les pots d’épices! mais c’est moins bien rangé que chez toi
J’ai corrigé le lien merci.
A très bientôt
Birgit