Je vous la vend ou je vous la raconte ….ma salade ?

Je me sens investie d’une mission pour les quinzaines fruits et légumes de Lignes et Papilles , trouver le jeu de mots qui fait mouche, alors je tourne les mots dans tous les sens et après bien des détours souvent foireux je fini par me rabattre sur du plus classique et me voilà à vous manipuler la salade.

Si j’étais une bonne commerciale ça se saurait, alors je préfère vous la raconter plutôt que de vous vendre mes salades. 

 C’est que ce n’est pas facile d’être originale avec une salade. On peut varier les vinaigrettes, changer de salade, en choisir des originales comme la mizuma (c’est déjà fait ), faire une recette de salade connue et reconnue dans le monde entier avec son petit plus comme la « caesar salade aux campanules » mais là on est sur le met plus sur la plante, on peut la broyer jusqu’à ne plus la reconnaître en gaspacho, on peut la cuire je ne m’y suis pas risquée et puis on peut la déguiser et voici comment.

Parce que salade rime avec ballade autre détour que j’ai emprunté dans ma recherche de jeu de mots, je me suis balladée dans mon jardin et j’ai ramassé au détour des bosquets tout ce qui est  définie selon la désignation  de Wikipédia ;

« En jardinage et horticulture, salade est un terme générique désignant diverses sortes de légumes-feuilles, c’est-à-dire de plantes potagères dont les feuilles, consommées crues, entrent dans la composition d’un mets froid dont elles ont pris le nom, la « salade », sous-entendu « salade verte ».

Bien sur, en bonne sorcière qui se respecte, je n’ai pu résister et j’ai ajouté à ma récolte un petit supplément fleuri, quelques capucines feuilles comprises et quelques pétales de roses parce qu’ils étaient d’un beau rouge et que nous sommes toujours en juin !!!

Et voici donc ma « Ballade salade de jardin »

Dans un premier pot, je récolte mon pourpier la salade bourrée d’Oméga3 et secret de jouvence des crétois que j’essaye de canaliser parce que je sais que cette plante est envahissante même si je l’adore en salade.

Quelques feuilles de santoline qui n’arrive pas à fleurir cette année, pas assez de soleil.

Quelques feuilles d’estragon pour le goût.

La roquette puissante qui a élue domicile dans mon potager depuis 2 ans.

Quelques feuilles de menthe qui aime bien l’humidité et se plait cette année dans mon jardin à l’ombre des tilleuls bien éllagués.

Des germes de quinoa rouge que je fais pousser amoureusement depuis que Mamapasta m’a soufflé au détour d’un post sur le quinoa rouge que ces petites graines se dégustaient germées, les voici 5 jours plus tard. Merci pour l’idée.

Des fleurs et quelques feuilles bien tendres de capucines (les feuilles j’ai découvert qu’elles étaient comestibles l’an dernier grâce à de mon jeu sur la cuisine des fleurs et merci encore à Choumie pour cette belle idée), quelques pétales de rose et la balade est finie. Mon panier est rempli

Quelques feuilles de salade rouge , une batavia rouge a servit de support à toute cette récolte et puis il a fallut faire la sauce. Ce fut une vinaigrette toute simple, un mélange d’huile d’olive, d’huile de cameline (encore des oméga3), de vinaigre de xéres, du sel et du poivre.  Ensuite il faut fatiguer la salade, encore une expression qui peut servir pour le récap de la quizaine de Lignes et Papilles ! Servir et laisser envahir ses papilles de ces saveurs et textures puissantes et riches qui vont se balader dans votre palais.

Et si ce n’est pas raconter des salades ça, dites le moi !